NOTES

 

On reconnaît trop facilement les reproches adressés à Hugo lui-même et on en a souvent conclu trop vite à son identification -abusive- à Shakespeare, voire à un pénible plaidoyer pro domo. S'il est vrai que ces critiques n'ont pas été faites « unanimement » à Shakespeare, elles l'ont été, en France et par Voltaire en particulier. Surtout, les quatre premiers livres de cette partie, s'attachent moins à l'accueil réservé à tel poète, Shakespeare ou tout autre, Hugo compris, qu'au statut du génie quel qu'il soit. Ouvrant à l'art, au savoir, à l'âme, des voies nouvelles, il est nécessairement rejeté avant que l'humanité fasse, après lui, le même pas en avant et le rejoigne.